Chaque jour, on vous présente un film issu du Festival du Court-métrage de Clermont-Ferrand 2021. Aujourd’hui, les souvenirs d’une « Jeunesse Perdue » de François Zabaleta.
« À cette époque-là, on est en soixante-dix-huit. J’ai vingt ans. Je suis en Amérique, à San Francisco ». C’est ainsi que se présente le court-métrage de François Zabaleta, Jeunesse Perdue. Une phrase qui dit tout, et bien peu de choses en même temps de ce joli documentaire qui raconte une époque. Celle des premiers voyages qui forment la jeunesse, des années 70 où l’on rêve d’une Amérique où l’on y déchante déjà, celle de la super 8 et d’une autre temporalité.
On suit pendant neuf minutes un jeune homme de 20 ans raconté par lui-même des années plus tard, une dérive poétique et sincère que François Zabaleta a filmée, montée, narrée, revisitée. Et on se souvient au passage que ce que l’on aime dans les court-métrages c’est leur force poétique et les champs des possibles qu’ils ouvrent sous nos yeux.
https://www.youtube.com/watch?v=fhbGtjZeyPI&feature=youtu.be
Jeunesse Perdue – un film produit et réalisé par François Zabaleta, issu de la programmation du Festival du Court-métrage de Clermont-Ferrand.