Un mix de Get A Room raconte Johnny à travers son versant le plus rock.
Né en 1943 à Paris, Jean-Philippe Smet est mort au petit matin, à l’âge de 74 ans. Johnny Hallyday, lui, est évidemment éternel, lui qui participa largement à l’implantation du rock and roll au cours d’une période (le début des années 60) qui le verra d’abord, très jeune et avant même sa majorité, reprendre des standards du grand Elvis Presley ou de Little Richard, avant de sortir ses premiers 45 tours personnels.
Son premier disque sort en 60, mais c’est grâce au deuxième, Souvenirs, souvenirs, que sa carrière débutera vraiment. L’année plus tard, en 1961 et déjà aguerri aux joies de la scène, il sortira le titre « Viens danser le twist », son premier disque d’or qui permettra aussi à cette musique émanant du continent nord-américain d’intervenir sur les ondes télévisuelles et radiophoniques françaises.
Désormais star ultime (le succès le poussera même à une tentative de suicide, en 63), Johnny devient une légende au cours des années 60 et 70, une décennie qui le verra, également, abandonner le rock and roll et le twist aux dépens de la variété française. Il chante les textes de nouveaux artistes comme Michel Berger ou Jean-Jacques Goldman, dont « Quelque chose de Tennessee » et « L’envie », qu’il considère comme le titre qui lui ressemble le plus.
Nos amis de Get A Room, qui n’ont pas oublié l’importance de Johnny dans l’arrivée, massive, du rock and roll en France, rendent ce matin, et après le décès du chanteur aux 110 millions de disques vendus (!!!), un hommage via ce mix qui rappelle que Johnny, ce n’est pas seulement « Allumer le feu ».
Visuel © Getty Images / Pierre Vauthey