Une nouvelle génération du cinéma français.
L’Académie des Arts et Techniques du Cinéma vient de rendre publique les nominations pour les César 2018. Parmi les artistes en lice, deux réalisateurs dont on vous parlait le 8 octobre dernier dans Néo Géo, sur les ondes de Nova.
Ladj Ly, révolutionnaire made in Kourtrajmé
Le réalisateur Ladj Ly défendra y son court métrage Les Misérables, chronique de la violence policière. Dès le début des années 2000, Ladj Ly c’était la nouvelle génération du cinéma français. Avec ses potes de Kourtrajmé, ce gang d’artistes décomplexés, parigo-banlieusards et férus d’image, ils sont des purs produits façonnés par le tsunami socio-cinématographique de Mathieu Kassovitz (récemment reçu dans L’Heure de Pointe), La Haine.
En 1995, ce film coup de poing fait bouger les lignes du 7e art et signifie pour le collectif que tout est désormais, possible. Ladj et ses collègues deviennent la génération de vidéastes, heureuse de détricoter les codes du ciné académique, sans s’excuser. L’occasion de réécouter son portrait, par Liz Gomis dans Néo Géo.
Josza Anjembe, espoir du cinéma français
On vous parlait récemment de son émouvant court métrage, Le Bleu Blanc Rouge de mes Cheveux. Josza Anjembe est également nommée dans la catégorie « Meilleur Film de Court Métrage ». Réalisatrice d’origine camerounaise, elle abordait ce même dimanche d’octobre l’épineux sujet de la diversité dans le cinéma français, aux côtés de la comédienne Félicité Wouassi et de Claire Diao, critique cinéma et auteure du livre Double Vague.