Aujourd’hui dans La Potion, un musicien français, un poète surprenant et parfaitement enforesté : Julien Gasc !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Dans l’histoire de Julien Gasc, il y a d’abord les forêts du Tarn, un accent granitique, la Montagne Noire, ses mystères. Ensuite, plus tard, à partir de 2005, il y a le groupe Aquaserge, un laboratoire d’expérimentation à géométrie variable, une communauté poétique et politique qu’on vous joue souvent sur Nova. Le collectif, c’est très important pour Julien Gasc, c’est même politique : ce qui explique qu’on l’ait vu aux côtés de Stereolab, Philippe Katerine, April March ou encore Bertrand Burgalat ces dernières années.
En solo, le musicien aménage des clairières et des grottes dans sa musique et cultive, avec plus ou moins de watts, sa sensibilité des grands espaces : c’est particulièrement le cas dans son dernier album en date, magnifique, l’Appel de la Forêt, sorti en janvier dernier chez Born Bad Records. L’Appel de la Forêt, un disque à l’humus conçu comme une métaphore forestière et filée de l’amour, croisée avec un puissant discours social en phase avec l’époque.
On connaissait Julien Gasc le musicien, mais l’apothicaire ça non et pourtant il en connaît un rayon ! Dans son officine aujourd’hui : l’huile d’harlam, créé par les Hollandais à la fin de la peste noire, et la rhodalia rosae, connue pour ses propriétés adaptogènes.