Le jazz, c’était mieux avant ? Pas forcément. La preuve dans le Nova Club.
« Le problème c’est quand on a déterminé que le jazz n’était plus dansant. Et que le courant s’est adapté à ça aussi ». Dans le Nova Club, David Blot et Sophie Marchand ont reçu ce mardi 3 avril le saxophoniste californien Kamasi Washington, auteur l’an dernier d’un album, Harmony of Difference, qui propose justement un jazz qui fait danser (à titre d’exemple : le morceau « Truth »), un disque bientôt suivi d’un autre (dont on doit taire le nom d’ailleurs, c’est encore exclusif).
Sujet central, aussi : ce moment où l’on a cessé de considérer que le jazz et le funk ne faisaient qu’un. « Pour moi, c’est étrange de qualifier James Brown de funk, eux pensaient faire du jazz. Le jazz et la funk n’ont pas d’existences distinctes », nous dit l’Américain dans ce Nova Club, à réécouter.
« Le problème c’est quand on a déterminé que le jazz n’était plus dansant. Et que le courant s’est adapté à ça aussi »
— Radio Nova (@laRadioNova) April 3, 2018
Le saxophoniste de jazz américain Kamasi Washington dans le #NovaClub pic.twitter.com/M86Moxosyi
Visuel : (c) Eva Sanchez