Oui, au fait, pourquoi choisir entre le Jazz et l’Afrobeat ? Alors que comme le démontre avec élégance Kokoroko, les deux se marient si bien…
Le collectif londonien ne s’impose rien, se laisse aller à un joyeux dosage aussi riche d’influences ouest africaines vintage que de celles toutes fraiches qui filtrent des portes des clubs de l’underground londonien. C’est gai, fluide et nature comme un aller retour Brixton Lagos. C’est Jazz, mais c’est jeune (vous voyez très bien ce que je veux dire…).
Oui, ça pétille, c’est indéniable, mais pour autant, ça sait prendre son temps et laisser aux morceaux toute latitude de s’installer entre le suave et le dansant quelque part où le lâcher prise devient de rigueur.
Et vous le voyez, ça groove joliment, même entassés dans le sous sol micro-mini de Brownswood Recordings, alors méfiez vous quand vous les croiserez sur une vraie scène !
Au delà du tube « Abusey Junction« , ces petit(e)s jeunes ont fait leurs armes à l’ancienne, en allant secouer toutes les caves à Jazz et les spots à Highlife de Londres jusqu’à ce que le public demande pitié, donc, oui, d’une certaine façon, elles et ils sont dangereux mais pas du tout du genre à se formaliser si quelques gouttes de votre sueur atterrissent sur la setlist…
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Kokoroko + Voronoï, dimanche 09 février, 19h30 -6PAR4 ; Laval.