Cette semaine, La Traque pose ses valises à Rotterdam, port majeur des Pays-Bas, où des marins des mondes entiers se retrouvaient loin de leurs pays et de leurs familles.
Ces travailleurs éloignés trompaient leur chagrin par la danse et la musique en se réfugiant des bars dansants ou l’on pouvait entendre des groupes venus des 400 recoins de la planète.
L’un de ses repaires pour hommes de la mer expatriés s’appelle la Bonanza, l’aubaine, une adresse ouverte dans les années 50 où l’on pouvait entendre du jazz surinamais, de la musique cubaine ou les Voz de Cabo Verde, groupe phare de la diaspora capverdienne.
À travers l’histoire de ce lieu, c’est l’évolution de la communauté capverdienne de Rotterdam que l’on raconte, comment ses hommes et femmes ont continué de sauvegarder et diffuser les piliers de leur culture, même à des centaines de kilomètres de chez eux, et comment une résistance culturelle s’y est organisée, alors que le Cap-Vert luttait pour son indépendance.