La Cour constitutionnelle colombienne a autorisé les femmes à avoir recours à l’avortement pour n’importe quel motif jusqu’au sixième mois de grossesse.
Avant, avorter était illégal, sauf en cas de viol si la santé de la mère était en danger ou lorsque le fœtus présentait une malformation compromettante sa survie. Les femmes qui avaient recours à l’avortement pouvaient être passibles d’une peine d’un an et quatre mois d’emprisonnement à quatre ans et cinq mois. Désormais, l’avortement est rendu illégal une fois-là 24e semaine de gestation dépassée.
Cette victoire n’était pas garantie, car il faut rappeler, le pays est à majorité catholique et les églises chrétiennes protestantes exercent une grande influence.
La Colombie devient le cinquième pays d’Amérique latine à assouplir les conditions d’accès à l’avortement après l’Argentine, l’Uruguay, Cuba et le Guyana.
Des centaines de manifestants pro et anti-avortement se sont rassemblés lundi dernier devant la Cour constitutionnelle. Les pro avortements portaient fièrement une écharpe verte pour fêter cette décision historique.
Damien Mestre vous parle d’une expérience scientifique citoyenne avec des blobs.