Art digital pour tous, art nanométrique, bio art et sandwich art !
A 11 h, c’est le rendez-vous des mutations culturelles dans le Grand Mix de Nova, et vendredi matin Mathilde vous présentait les nouvelles pratiques artistiques de nos années 10. Si vous l’avez raté, le récap’ c’est par ici !
Glitchez et devenez un artiste digital
Avec Instagram tout le monde se prenait déjà pour un photographe arty, avec l’appli “glitché” tout le monde se prend désormais pour un digital artist !
Aujourd’hui, l’heure est au « glitch art », cette esthétisation des erreurs numériques. Vous savez, comme lorsqu’il y a un bug et que votre écran d’ordinateur est brusquement strié par une image déformée. Une mode qui atteint même le mobilier !
Une application permet à tout le monde de s’essayer à l’art digital et de « glitcher » ses propres photos. C’est le designer russe Vladimir Shreyder qui a développé cette appli aussi facile à utiliser qu’Instagram. On applique l’un des huit filtres disponibles sur l’image de son choix et on modifie les paramètres du bout du doigt. Certains effets ajoutent un aspect « 3D » à vos photos… et ça donne ça :
L’application « Glitché » est disponible gratuitement sur l’App Store.
“Nanofacture”, l’art nanométrique à base d’impressions 3D
Le New-Yorkais Shane Hope est un précurseur du genre. Dans son travail, il mélange impression 3D et fabrication moléculaire… Et paf ! Ca donne des sculptures composées de multiples éléments imprimés en 3D.
Son concepteur utilise le néologisme « nanofacture » pour définir la chose et expose en ce moment à la galerie Winkleman (New-York).
Si vous voulez vous y mettre, utilisez comme Shane Hope le logiciel de modélisation moléculaire appelé PyMol.
Un oeuvre nanofacturée ça donne ça !
Le Sandwich art
C’est l’histoire d’un père qui dessine sur les tartines de son fils tous les jours depuis 2008. Le graphic designer David LaFerriere a pris l’habitude depuis cinq ans de réaliser dessins sur les emballages de sandwiches de son fils afin d’égayer sa journée, comme l’explique le site Ufunk. Il en ressort une superbe collection de plus de 1100 dessins-tartines !
Le Bio-Art
Vous vous souvenez du brésilien américain Eduardo Kac, et de son lapin fluorescent ? Cet artiste majeur du bio-art, travaille sur les mutations génétiques, et autres hybridations bio-créatives.
Il commence avec la célèbre lapine Alba, née en février 2000, à laquelle il transmet une protéine fluorescente verte, ce gène qui donne aux méduses leurs capacités fluorescentes.
Cette semaine, c’était au tour des moutons transgéniques phosphorescents de faire leur apparition en Uruguay ! Un groupe de scientifiques uruguayens, en partenariat avec l’Institut Pasteur de Montevideo, a en effet annoncé mercredi la naissance de ces moutons, premiers du genre en Amérique latine.
Ce qui n’est pas sans rappeler l’auteur américain Philippe K. Dick qui publiait en 1975 « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » et à qui nous avions consacré une journée spéciale. Décidément les paranos ont toujours raison.