Le collectif Glitterbox, création du boss du label Defected Simon Dunmore, signe une ode à la fête et à l’inclusivité sous la forme d’un documentaire d’une heure.
Where Love Lives est une histoire de fête, d’expression débridée, de dancefloor. C’est aussi l’histoire de survivants, d’individus qui se sont interdits de vivre leurs relations, d’une génération frappée par un mal inconnu que l’on appellera plus tard SIDA, tout cela face à la jubilation de ceux qui y voyaient une punition divine, et l’indifférence, tout aussi violente, des pouvoirs publics. L’histoire d’un drame qui reste encore cruellement inscrit dans les mémoires.
Au travers de conversations intimistes avec le chanteur et comédien Billy Porter, les Djs Kiddy Smile, Honey Dijon et d’autres acteurs de la scène, ce long-format raconte comment la culture club a donné refuge à des communautés marginalisées, leur offrant un lieu où se construire librement, un espace où trouver la force nécessaire pour affronter la dureté de l’exclusion.
Lancé à l’occasion de l’exposition en ligne Music Makers and Machines de Google Arts & Culture, ce documentaire s’accompagne d’une grande soirée de lancement, disponible en replay sur YouTube, où les DJs Dimitri From Paris, Natasha Diggs, Fat Tony investissent des lieux de fête en France, au Brésil et au Royaume-Uni. Une bulle d’air pour une culture proche de l’asphyxie.
Visuel © Glitterbox : Where Love Lives