On sort, on robinsonne partout, on bat le pavé avec un artiste. Là où il choisit d’aller, nous irons. Aurélie Sfez déambule en bonne compagnie, dans les rues et le labyrinthe intime de ses invités. Une balade radiophonique, toujours en marche, avec un artiste qui guide les pas des auditeurs de Nova sur les lieux qu’il chérit et les territoires qui l’inspirent.
Ce dimanche on part à la dérive avec la chanteuse Angélique Kidjo.
Pour The Guardian, Angélique fait partie des cent femmes les plus influentes du monde, Time Magazine l’a nommé « première diva africaine » et ici à Nova, elle est notre soeur et celle que l’on suit partout…
A la dérive avec Angélique Kidjo, on croise le monde entier, en chante pour la justice et pour la paix, pour les droits des femmes et la reconnaissances des tirailleurs africains, on se drape de pagne, de cuir et des symboles de la République Française avec fierté, humour et courage. Angélique a grandit au Bénin, en 1983 elle a fuit la dictature et pour apprendre la musique à Paris.
On s’est donné rendez vous rue Doudeauville dans le 18ème, devant son ancienne école de Jazz le CIM. Ensuite, on s’est frayé un chemin au marché entre les étales de manioc, de piments, de plantain et on a atterri dans une boutique de tissus. En voiture avec Jean, son mari, on a filé sous l’Arc de Triomphe, là où elle a chanté le 11 novembre dernier devant tous les chefs d’Etats. A la Dérive ça commence ici dans la rue, sur une histoire de Parking Karma….
Et avec Angélique Kidjo on a changé de quartier, pour se retrouver en face de la salle Playel. Pas pour chanter mais pour récuper des jupes en cuir chez son dealer « Signature Cuir ». Hyper féminine, en cuir ou en wax, chaque tenue a un sens. Diva, déesse, elle porte haut et fort les étoffes et les idées.
Pour la Women March de Washington elle a chanté, pour les commémorations du 11 novembre 2018, elle a chanté ici sous l’arc de Triomphe et devant des milliers de téléspectateurs. Chanter au nom des femmes et les oubliés d’Afrique, chanter devant ces hommes de pouvoir et défier leurs regards. Pour se récompenser on a foncé rue des Lombard pour aller dire bonsoir à Maria , la boss du club de jazz le « Baiser Salé ».
Après avoir sorti en digital un disque de reprises de chansons des Talking Heads, elle rend hommage, sur son nouveau disque, à la diva cubaine Celia Cruz. Sortie en avril.
Visuel © Angélique Kidjo / affiche concert « Celia »