À la Dérive avec l’instrumentiste Arandel et Jean-Sebastien Bach dans les rues de Lyon
On part à la dérive avec le musicien Arandel et Jean-Sebastien Bach
Arandel ça veut dire hirondelle en patois. En vrai, drôle d’oiseau s’appelle Sylvain. Arandel a longtemps été un concept caché, un être mystérieux, qui voulait que l’on croit au mythe d’une musique sans créateur, d’une musique instrumentale qui surgirait d’elle-même, par elle-même. Et puis l’hirondelle a fini par montrer son bec et son pelage roux. Ici à Lyon, dans sa ville, je suis allée voir qui se cachait derrière cet avatar. J’ai pris le train, le bus, et on s’est retrouvé à l’arrêt Saint-Jean sur les quais de la Saône. Arandel compose des ritournelles électroniques sur des thèmes de Bach. Passacailles, préludes, chorals, canons, sont passés à la moulinette des synthétiseurs, de boucles abstraites et il s’offre le luxe de faire une techno minimale sur instruments d’époques. A la dérive avec Arandel, à Lyon, on croise Bach partout, même dans les traboules…
On a traversé la ville pour digérer notre Japon et se diriger vers Pick et Bock. Pick et Bock c’est une caverne aux merveilles avec des instruments aux noms de terroirs fantastiques. Epinettes des vosges, dulcimer, vielles à roues, carillons koshi… Ici Jean-Nicolas nous a laissé faire joujou avec tout ce qui sonne, et Bach statufié nous regardait d’un drôle d’air. Ensuite Arandel a volé jusque dans son nid, perché sur la colline de la Croix-Rousse.
Le nouvel album d’Arandel s’appelle InBach et il sera en concert le 5 mars à la chapelle du concervatoire de Rennes.
• 05.03 – Festival La Route du Rock, Conservatoire de Rennes – avec quatuor à cordes
• 21.03 – Festival Nouvelle(s) Scènes, Niort
• 02.05 – LEV Festival, Gijon
• 04.07 – Festival Les Nuits de Fourvière, Salle Molière – avec solistes de l’album.
Visuel © pochette d’InBach d’Arandel