On part à la dérive avec Bagarre au Champs-Elysées, au Fouquet’s, en freestyle à La Villette, et en skate sur des roulettes !
À la dérive avec Bagarre, c’est une virée qui commence à trois, puis à quatre, et enfin avec le club des cinq réuni en « Kabyliformie ». Au micro et aux platines, Bagarre, c’est un groupe, un gang, une famille avec des avatars : Majnoun, Emmai Dee et La Bête m’ont donné rendez-vous aux Champs-Elysées, avenue de la parade, de la célébration et de la contestation.
On s’est infiltré aux Fouquet’s pour voir ce que ça faisait de se ruiner pour un café et sentir le parfum kitsch d’un troquet devenu le dépôt du pouvoir. Ensuite, on a pris le métro direction Place de la République pour retrouver Mus sur son skate en pleine figures libres.
Bagarre aime le béton et la baston constructive sur les places publiques. Leur arme, c’est une musique hybride et des langues déliées, scandées, croisées. On a finit « À la folie » le club, au parc de La Villette, là où tout a commencé, pour parler de la nuit et chanter en live la gloire à la Kabylie.
À la dérive avec Bagarre, on est plus fort à cinq. La lutte est festive et musicale, énergique et radicale.
Le nouvel album de Bagarre s’appelle 2019 2019 et il sortira mi-octobre. Ils seront en concert à l’Olympia le 29 novembre.
Visuel en Une © Facebook de Bagarre