Elle a choisi de nous emmener dans les lieux qui racontent son histoire. De Rio, elle est arrivée à Paris à la petite vingtaine, c’était le rêve français.
Avec Aurélie Sfez, Flavia Coelho, la plus française des chanteuses brésiliennes, a choisi de nous emmener dans les lieux qui racontent son histoire.
Ce jour-là il pleuvait, Flavia s’est dit : « Oh la poisse ! Mes cheveux vont encore friser ». Ses boucles dorées forment un soleil dans les rues d’un Paris maussade et mélancolique. Flavia déambule, joyeuse dans la ville de ses rêves et nous emmène dans les lieux qui ont forgé son histoire. Elle a quitté Rio pour Paris, laissée derrière elle son quartier qui craint pour embrasser le quartier Latin. Partout elle joue, elle chante, passe le chapeau dans les bistrots, dans le métro, jusqu’au soir où elle croise Victor. Il est venu la voir chanter dans un petit cabaret et là, dans ce studio, tout a commencé…
Avec Flavia, on a continué à sillonner le quartier Latin, on s’est abrité comme d’hab dans une église pour faire des vocalises. On a longé les quais, parlé de la musique au Brésil, de son enfance, de la politique de Bolsonaro, de son amour de la France et de Paris. À la bibliothèque de Beaubourg, elle apprit à parler français, toute seule. En pèlerinage, on y est retournés et rien n’avait changé. On a fini notre dérive Chez Adel. C’est un petit bistrot près du canal qui accueille tous les musiciens. Adel leur offre un repas syrien et quelques breuvages. Ici, le temps s’est arrêté et Flavia se souvient de cet endroit chaleureux et des soirées où elle chantait.
À la dérive c’est parti, dans les rêves éveillés, dans les pas et la voix ensoleillée de Flavia. Le nouvel album de Flavia Coelho s’appelle DNA. Elle est en concert ce mardi 29 octobre à La Cigale, Paris.
Visuel © Youri Lenquette