On croise, les lumières de Sctokhausen, le foot, Louis de Funès, des voix d’hommes, des chevaux et même le diable !
On sort, on robinsonne partout, on bat le pavé avec un artiste. Là où il choisit d’aller, nous irons. Aurélie Sfez déambule en bonne compagnie, dans les rues et le labyrinthe intime de ses invités. Une balade radiophonique, toujours en marche, avec un artiste qui guide les pas des auditeurs de Nova sur les lieux qu’il chérit et les territoires qui l’inspirent.
À la dérive avec Maxime Pascal, on n’est pas dirigé à la baguette, mais on sait où va. On commence par le début, devant le Conservatoires National Supérieur de Paris, et on termine en choeur avec les chanteurs de La Garde républicaine. Au milieu du chemin, des stades de foot suspendus au bord du periph’ qui dessinent un paysage fascinant. Chacun joue sa partie, solo ou collectif. C’est la symphonie du ballon rond qui danse au balcon. On a pris un taxi et on s’est retrouvé à l’église avec Saint Christophe, le patron des voyageurs, c’était pour nous. À 33 ans Maxime Pascal rêve d’un orchestre qui évolue avec son temps. Avec son ensemble Le Balcon, on fait swinguer Berlioz avec des cordes et une batterie, des cuivres et une guitare électrique, la symphonie est fantastique et amplifiée. En ce moment, il répète à fond les ballons un des opéras du cycle « Licht ». Une oeuvre monumentale et mystique composée par K.Stochausen, maître allemand des musiques mixtes, de l’électronique, de l’orchestre, du cosmique. À la dérive avec Maxime Pascal, on apprend tout tout tout sur l’orchestre et on croise, les lumières de Sctokhausen, le foot, Louis de Funès, des voix d’hommes, des chevaux et même le diable !
« Samstag aus licht » sera donné à Paris les 28 et 29 juin à La Philharmonie.