A la dérive avec le musicien Perez, on navigue dans un club étrange , panoramique, chimérique.
Tout commence avec une expérience de réalité virtuelle, PEREZ plonge dans l’oeuvre de l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster, qui permet de voyager vers l’intérieur, pour accéder à d’autres états de conscience. On en ressort dans un drôle d’état, détendu, les jambes en coton. On a marché lentement dans Paris vers le monde réel et son métro, sa musique, sa vie, sa foule. Perez habite Belleville, au sommet d’une barre d’immeuble. Sous le bâtiment, se cache un théâtre de poche, alors on s’y est aventuré. Là, on a rencontré Karoline et Lucienne. Comme des petites souris, elles ont crée un atelier d’écriture féministe qui s’appelle « Les Writeuses ». On a papoté et on est remonté tout là-haut chez Perez pour écouter de la musique, des sons, des rêves qui volent dans Paris.
On arrive dans son appartement avec cette vue à couper le souffle. Paris à nos pieds nous fait entendre sa voix, sa flûte, ses lamentations synthétiques. On flotte sur un paysage miniature, une maquette fragile. Perez aime la nuit, Belleville, les bars pourris, le rap et la pop, la house, le cinéma et celui qui a détesté l’école, rend grâce à la musique salvatrice. À la dérive ça continue dans un ascenseur, direction le ciel.
Le nouvel album des Perez s’appelle Surex et il sortira le 14 février. Mesdames si vous en avez sous la plume allez faire un tour au Bouffon Théâtre dans le XIXe à Paris, vous y croiserez Les Writeuses.
Visuel © Camille Vivier