Avant l’an Zëro, il n’y avait pas rien.
On sort, on robinsonne partout, on bat le pavé avec un artiste. Là où il choisit d’aller, nous irons. Aurélie Sfez déambule en bonne compagnie, dans les rues et le labyrinthe intime de ses invités. Une balade radiophonique, toujours en marche, avec un artiste qui guide les pas des auditeurs de Nova sur les lieux qu’il chérit et les territoires qui l’inspirent.
On part à la dérive à Lyon avec le groupe de post rock Zëro ! Avant l’an Zëro, il n’y avait pas rien. Il y avait le groupe Bästard et encore plus tôt dans l’histoire, le groupe Deity Guns. C’est l’aventure progressive du post rock à la française. Les héritiers de Magma, les cousins de Sonic Youth ou Tortoise. Zëro c’est Eric, Yvan et Franck, un trio avec l’amplitude de l’orchestre. Ici à Lyon il font résonner les harmonies et les bourdons flatteurs ou distordus, défiler des paysages radieux ou brutalistes, sonner des rythmes carillonner les cloches. Leur dernier album s’appelle Ain’t That Mayhem ? ca veut dire c’est quoi ce bordel ? Pour fêter l’apocalypse on s’est retrouvé à Lyon devant l’Opéra. Ensuite on a dérivé dans le musée des Beaux Arts devant Monet, Degas, Courbet. On a pris des traboules, des ruelles terre de sienne, on a bu du vin à la romaine et on est arrivé chez Franck. Là ou il répètent dans la cave, là où les murs s’élargissent aux sons infinis qui mènent à Zëro.
Visuel © Zëro