Une recommandation de longue date de l’Union Européenne.
Depuis 2013, Eurostat, l’Institut européen des statistiques recommande à tous les pays membres d’intégrer le trafic de stupéfiants et la prostitution dans le calcul de leur produit intérieur brut (PIB). C’est bien ce que va faire l’Insee, son homologue français, à partir de mai prochain.
Le chef du département des comptes nationaux de l’institut, Ronan Mahieu, donne à l’AFP le chiffre de «quelques milliards» d’euros, à rapporter aux 2 200 milliards d’euros du PIB français. Il ajoute que cela n’influencerait pas la croissance française. L’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni se sont déjà alignés sur les recommandations européennes.