Vous faites bien de regarder dans l’espace parce que comme dirait Yuksek : space is the place.
D’ailleurs avant de rentrer dans le vif du sujet, j’ai découvert un truc marrant en écrivant cette chronique. Je me demandais pourquoi Yuksekdisait aussi souvent « space is the place » et suite à une grande enquête qui a nécessité l’utilisation de la barre de recherche d’un moteur de recherche assez connu, j’ai découvert que Yuksek avait réalisé un morceau avec Thomas Pesquet pour l’agence spatiale européenne quand l’astronaute français était dans la station spatiale internationale. Space is the place donc, et je rajouterai même « To be ». L’endroit où il faut être.
Space X, l’entreprise spatiale de Elon Musk a annoncé que sa première mission orbitale composée uniquement de civils décollera pour quelques tours d’orbite à priori moins de 5 jours avant fin 2021. Comme Futura Sciences le rappelle, il ne faut pas confondre avec d’autres projets touristiques de Space X. Celui-ci est à l’initiative du milliardaire Jared Isaacman qui a décidé d’offrir à 3 personnes soit les trois places restantes à bord de la capsule qui normalement est celle qui emmène les gens à l’ISS. Le programme s’appelle inspiration et les 3 sièges à offrir ont un nom: Generosity ira à un gros donneur pour les hôpitaux, Prosperity a quelqu’un qui va bien raconter son histoire d’entreprenariat sur Twitter et le dernier sera pour un client de Jared Isaacman. Avec ce premier vol entièrement touristique, Elon Musk coiffe au poteau Jeff Bezos et Richard Branson qui avec Blue Origin et Virgin Intergalactic parlent de tourisme spatial depuis des années. Elon Musk, qui, en plus de cette mission inspiration, en a trois autres sur le feux prévue pour 2022 et 2023. Celle de 2023, qui aura très probablement lieu plus tard, c’est quand même quelque chose : un collectionneur d’art a décidé d’emmener 6/7artistes pour faire le tour de la lune… Dans un monde où on n’ose à peine imaginer le jour où on repassera une frontière sans masque et sans passeport vaccinal. Il y a donc un marché pour le tourisme spatial. A voir s’ils vont réussir à baisser un peu les prix pour la lune, parce que pour l’instant comme dirait la revue du MIT, il n’y a que les 1% des 1% qui peuvent se payer la lune.
Crédit : archives AFP