Aujourd’hui dans la Potion, l’écrivain franco-libanais Sabyl Ghoussoub !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Aujourd’hui trentenaire, Sabyl Ghoussoub est un sale gosse qu’on prend tour à tour pour un arabe ou alors pour un juif, à cause de son nez – true story, même sa mère lui a dit. En réalité, Sabyl est né à Paris de parents libanais, chrétiens maronites et militants communistes. De ce flou artistique au sujet de son identité, Sabyl a plutôt choisi d’en rire et d’en faire un roman, son premier, intitulé Le Nez Juif, paru en 2018 aux Editions de l’Antilope. Comme l’auteur, le personnage jongle avec les stéréotypes, les frontières et les faux-semblants.
Plus jeune, le jeune Sabyl a aussi goûté à la politique, adhérant à l’époque au PS à Paris, puis se revendiquant militant du Hezbollah à Beyrouth, mais préfère au fond, le cinéma, la musique, les femmes et les voyages de Los Angeles à Istanbul sans oublier Beyrouth, où il se rend souvent. Écrivain, photographe, commissaire d’exposition et ex-président du Festival international du film de Beyrouth, Sabyl Ghoussoub publiait son 2e roman, Beyrouth entre Parenthèses, moins d’un mois après la terrible explosion qui détruisait une bonne partie de la capitale libanaise le 4 août dernier.
Si Sabyl s’amuse, se joue si souvent des religions dans ses romans, quid alors de son rapport au spirituel, à l’intuition, à l’invisible ou encore au rituel dans la vraie vie ? Réponse dans la Potion méditerranéenne de Sabyl Ghoussoub !
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