Le collectif s’est levé tôt lundi matin. C’est qu’il y avait un live de prévu, chez Nova.
Ce ne sont pas êtres éphémères. Dans ce monde où un voile noir & blanc a recouvert toute nonchalance juvénile, comment font les enfants (intelligents) qui rêvent de pouvoir rêver ? Ni foncer dans le mur ni devenir nounours, il faut savoir rester cohérent et ne jamais arrêter de vivre.
Alors vaillamment et courageusement, certains ont osé s’inventer, se réinventer en dessinant la bulle dans laquelle leurs choix sont possibles. Soutenus par l’amour qu’ils se donnent, ils vivent avec des envies simples et évidentes, pourtant devenues soi-disant irréelles dans la société actuelle. La Catastrophe a bien lieu en ce moment, elle est là et elle est belle. Elle est endurante et n’a pas peur, elle est sauvage et quand même simple, son bavardage est tranché, la catastrophe est inclassable.
Ce jeune collectif avec des paillettes dans les yeux est là pour nous faire du bien. Ils ne se prennent pas la tête. Ils vivent et ils sont libres. Ils avancent la plume sur la tête, le mot recherché au bout du micro, les doigts agités sur leurs instruments, c’est une fête, ils nous font la fête.
La fête de Platon, celle qui se donne à tous sans calcul et qu’on reçoit les yeux fermés, cette fête où tout le monde est accepté. il ne nous demande rien, Catastrophe nous tend la main. Soyons réalistes, acceptons les possibles et suivons-les, ce matin.
Catastrophe, cette verrière est votre laboratoire, expérimentez, expérimentons d’une manière unique et nous verrons bien demain.