Aujourd’hui dans La Potion, un musicien d’une grande élégance : Bongeziwe Mabandla.
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Depuis Johannesburg, le musicien sud-africain cultive une folk épurée, lumineuse et surtout très sensible, un peu entre Justin Vernon de Bon Iver et Blick Bassy. Bongeziwe Mabandla a grandi à Tsolo, une petite ville rurale au sud-est du pays, à 900 km de la capitale. Il est venu grossir les rangs des millenials branchés de Johannesburg puis a sorti Umlilo en 2012, son premier album, suivi de Mangaliso en 2018, un disque pour lequel Bongeziwe Mabandla a même été lauréat des South African Music Awards. La semaine dernière, Bongeziwe Mabandla était de passage à Paris, au FGO-Barbara à Barbès, pour présenter en solo iimini, son dernier album (Platoon).
iimini, ça veut dire les jours en xhosa. Il y est surtout question d’amour, de toutes les saisons d’une histoire d’amour… et puis de magie aussi, celle qui accompagne la grâce. Alors un peu avant son concert, Bongeziwe Mabandla a bien voulu dévoiler quelques-uns de ses trucs magiques à La Potion. Au menu : weed, sauge, folk xhosa et retraite solitaire en montagne.