Le compte Instagram @ukgabbers documente l’évolution du genre.
Pour Nikita Sarukhanov, faire partie de la communauté gabber londonienne n’est pas chose simple, « ce n’est pas un genre aussi accepté que d’autres rangés dans la catégorie musique rave », explique-t-il à Dazed. À 21 ans, celui qui documente depuis son compte Instagram l’évolution du genre, avec des vidéos, des photos et des morceaux, est parvenu à mettre en place un véritable musée digital du gabber, ce sous-genre de la techno hardcore né dans les clubs de Rotterdam. Nikita Sarukhanov sélectionne ses posts en fonction de l’authenticité de leur contenu, Il commente pour Dazed : il n’y a « pas de new style, de conneries, de débilités commerciales. Que de l’histoire, de l’amour et de la passion, montrés par des photos et des vidéos de jeunes qui vivent les meilleurs moments de leurs vies ».
On vous laisse vous balader sur le compte, ici. Et pour la bande-son, on vous redirige vers cette playlist, qui retrace l’histoire du gabber et du hardcore, avec 400 morceaux sortis entre 1992 et 2000.
Visuel : © Capture d’écran Instagram / @ukgabber