Thomas Pesquet n’en est pas à son premier vol spatial.
Thomas Pesquet n’en est pas à son premier vol spatial. Le 17 novembre 2016, il décollait pour la toute première fois en direction des étoiles, très haut dans le ciel ! Une mission qui s’appelait Proxima, un comble pour un mec qui partait au loin, si loin que même avec des longues vues, on le perdait après le troisième nuage. Alors pour être sûr de ne plus avoir à le chercher là-haut, tout là-haut, on lui a collé un un fil à la patte, un fil numérique qui nous ligote, lui et nous à la toile. Le spationaute y est même devenu une star, une étoile en français dans le texte. Les images de sa première aurore boréale balancées il y a quatre ans via le réseau qui fait tweet-tweet avaient été repartagées pas moins de 25.000 fois. Pas mal pour une première, fut-elle boréale.
Pas étonnant donc, que son nouveau départ pour une mission de 6 mois à bord de la station spatiale internationale nous ait tenu en haleine la semaine dernière. On ne parlait que de ça et pas juste parce que nous, pauvres mortels. Les scotché.es au plancher des vaches, n’avions pas le droit de nous éloigner à plus de 10 km de nos étables. Non le gars pèse lourd dans le game de l’apesanteur, là où ton poids n’est plus ton poids, là où tout flotte et où jour et nuit ne s’enfilent plus au même tempo. Thomas Pesquet, m’aurait presque donné envie de me lever, si ce n’était pas déjà la nuit pour lui !Et dire que juste après que lui se soit envoyé en l’air, d’autres qui avaient choisi de se confiner à une quinzaine pendant 40 jours dans une grotte des Pyrenées, sortaient de leur trou, revenaient au monde. Le projet conçu par Christian Clot, un explorateur au nom prédestiné, avait pour but d’étudier comment notre cerveau intègre des données nouvelles. Comment il réagit par une température de 12° seulement, un taux d’humidité de 95%, sans lumière et sans montre. Figuraient parmi la petite bande qui ne se connaissait pas avant la descente dans le noir, un prof de math, une bijoutière, un chômeur… Et trois ratons laveurs comme aurait ajouté Prévert. Prévert qui déclarait aussi : de deux choses lune, l’autre, c’est le soleil, une affirmation qui pour sûre plonge notre spationaute et nos explorateurs dans des affres que n’ose imaginer le rêveur que je suis !