Nouveau métier, rapport à la loi, un sujet qui soulève plus de questions qu’il n’y paraît.
Depuis plusieurs années maintenant, on peut voir des banquiers se rendre au boulot en trottinette, pliable, légère. Poignées souples, guidon pliant, sensation de confort. Frein à friction arrière, garde-boue, foot stand pour arrêt sécurisé, hauteur réglable, roue en gomme top qualité, etc. Vous l’avez peut-être remarqué : l’envol de la trottinette s’accélère, avec l’arrivée récente des trottinettes électriques partagées. À Paris, en tous cas. Deux entreprises proposent des trottinettes partagées, en libre-service : Lime Bike et Bird. On les loue pour quelques minutes, via une application, et on les dépose où l’on veut. Le site d’infos connectées Numerama s’est intéressé de près à ce mode de transport de l’an 3000. Julien Cadot nous explique le principe de la trottinette partagée.
Les deux services sont localisés à Paris, Paris intra-muros. Et même parfois, intra-muros de l’appartement des gens. Les trottinettes en libre-service se font parfois kidnapper.
Les lois qui encadrent la pratique de la trottinette électrique. Là encore, ça n’est pas simple : aujourd’hui si on se réfère à la loi, elles n’ont pas le droit de rouler. Ni sur la route, ni sur les trottoirs, ni sur les pistes cyclables, si sur les lignes de TGV.
Dernier point : les trottinettes partagées en libre-service sont des véhicules électriques : il faut donc les recharger. Qui s’en occupe ? Pas vous, en tous cas. Après utilisation, vous laissez votre engin où vous voulez, et le prochain trottinettiste le retrouvera grâce à la géolocalisation. Recharger les trottinettes devient donc un métier : qu’on appelle juicer.
Après les chauffeurs Uber, après les livreurs de burgers à vélo, le métier de « juicer »… Numerama.com prépare un article de témoignages de juicers, que vous retrouverez sur le site, avec d’autres articles consacrés à ce sujet.