La fin d’une interdiction appliquée depuis 1990.
USK, l’autorité allemande responsable de classifier les jeux vidéos, a annoncé qu’elle n’interdirait plus d’office à la vente en magasin les jeux vidéo utilisant l’imagerie nazie. Cette interdiction de principe entrée en vigueur en 1998 avec le jeu Wolfenstein 3D, est souvent critiquée pour sa censure des libertés artistiques réservée au domaine du jeu vidéo.
En effet, la loi allemande interdit l’utilisation des symboles nazis en toute circonstance, sauf dans le cadre de « travaux scientifiques, artistiques, éducatifs ou journalistiques ». Jusqu’ici, les jeux vidéo, à l’inverse des films et séries, n’entraient donc pas dans la catégorie « artistique », au grand désarroi de leurs créateurs. Certains d’entre eux devaient donc déguiser de manière grotesque svastikas et représentants du IIIe Reich, comme dans Bundesfighter II Turbo, le jeu à l’origine de la bataille légale qui a mené à cette modification, où Hitler n’a plus de moustache et est appelé « Heiler ».