Aujourd’hui on célèbre les 25 ans de « Baduizm », le premier album d’Erykah Badu. Un disque d’une douceur explosive et emblématique du mouvement néo-soul.
Il y a quelques jours à peine, c’étaient les 25 ans du disque Baduizm d’Erykah Badu, un premier et inoubliable album de la reine de la renaissance de la soul.
Le disque sort un 11 février 1997, à l’époque la musicienne vient tout juste de quitter l’Université, certaine que son destin ne se jouerait pas sur les bancs de l’école mais dans un studio ou sur scène. C’est d’ailleurs par ce biais-là qu’elle s’est faite un petit nom et a peaufiné son savoir-faire, en tournant avec son cousin avec qui ils ont enregistré quelques pistes au début des années 90. Erykah Badu a un bagout et une voix qui ne s’oublient pas, et elle obtient donc rapidement un contrat avec Universal Records.
Sa maison de disques Universal lui donne une structure pour bien faire les choses. Mais pour autant, Erykah Badu n’entend pas recevoir de leçon de l’industrie musicale. Elle a un chemin créatif en tête, une spiritualité à laquelle elle veut donner corps, et des musiciens avec qui elle veut peaufiner le disque : les Roots.
Elle a un chemin créatif en tête, une spiritualité à laquelle elle veut donner corps
Et c’est tout ça qui va faire de Baduizm un disque unique et adoré. Parce qu’il est sophistiqué et moderne, ancré dans son époque et dans ses luttes, mais qu’il rappelle aussi le meilleur de la soul des années 70. En termes de voix autant qu’en matière de qualité de production.
Baduizm, le nom est aussi choisi comme celui d’une religion, celle des adorateurs de Badu, qui la suivront dans ses voyages musicaux. On peut reconnaître qu’avec ce disque, Queen Erykah a ouvert la voie vers une nouvelle soul, consciente, inspirée, élégante, extrêmement populaire mais aussi très recherchée.