Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, les huit ans du premier album du producteur australien Flume.
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement
Avec l’anniversaire du jour j’espère tirer votre corde nostalgique, en vous rappelant une époque où la musique se découvrait, se cherchait sur Soundcloud, il n’y a pas si longtemps donc, et pourtant tant de choses ont changé depuis.
On fête ces jours-ci l’anniversaire du premier album de Flume, sorti il y a huit ans déjà, époque où une vague australienne avait déferlé sur les musiques électroniques. On devait cette tendance, notamment, à un label de Sydney : Future Classics qui, comme son nom l’indique, avait comme perspective de signer des artistes qui allaient devenir des références, classiques, de la musique.
C’est sur Future Classic que tout a commencé pour Flume, en 2011. À l’époque, il a sorti quelques morceaux sur Soundcloud, s’est fait un nom, une réputation, et a surtout trouvé un son qui plaît.
Il sort un premier EP rapidement et quelques mois plus tard, signe pour un album. C’est souvent un challenge pour un producteur de musique électronique de sortir un album, parce que c’est une chose de faire danser, c’est une science même, mais tenir un rythme et une esthétique sur un disque entier, ça peut être plus complexe.
Un album extrêmement bien produit, marquant les débuts de la Future Bass
Pourtant Flume y arrive, et ce disque va être un succès. Notamment parce qu’il est très bien produit, grâce à un certain Chet Faker qui a bossé dessus, et qui se fera connaître quelques mois plus tard, dans cette même nouvelle vague australienne.
À l’époque, on vous joue certains de ses morceaux, notamment un des titres remixé par Kaytranada. Et honnêtement, j’ai de sacrés souvenirs de ce son à la Flume, qui a fait plein d’émules par la suite. On a appelé ça la futur bass : un gros fourre-tout, qui trouve ses origines dans les années 2000 et dans le dubstep et la trap. Flume a été un des artisans de ce son avec Cashmere Cat ou Hudson Mohawke, par exemple.
Je ne sais pas si ça a vieilli en quelques années, peut-être, mais en tout cas à réentendre cet album de Flume, j’ai trouvé ça cool, et insouciant. Ce qui ne peut pas faire de mal en ce moment !
Visuel © pochette de l’album Flume de Flume