On fête l’anniversaire du premier album d’une des grandes voix de cette décennie : le « Lost & Found » de Jorja Smith sorti il y a 4 ans, un 8 juin 2018.
À l’époque Jorja Smith a 20 ans, une voix de velours et une aura qui dépasse le réel et en quelques mois, quelques semaines même, son nom va devenir celui qui se murmure le plus parmi les fans de soul, de r&b, du hip hop, de jazz.
Pour la resituer, Jorja Smith vient d’une famille à haute teneur musicale. Elle a baigné dedans, joué du piano dès son plus jeune âge, étudié la musique classique, les instruments à bois, le chant. Elle a surtout toujours eu un goût absolu pour la musique, pour ce qu’elle lui permettait d’exprimer et les mondes auxquels elle accédait. Elle était aussi obsédée très jeune par une certaine Amy Winehouse des débuts, époque Frank, le premier album d’Amy dont Jorja est une grande fan.
Et en quelques mois, elle sort un single qui accroche, un featuring qui intrigue et puis : c’est l’étincelle, à moins de 20 ans elle se fait repérer par Drake, par des artistes anglais, par Kali Uchis. Les choses sont allées vite pour elle et quand sort son premier album c’est la consécration. Chez un public très hétérogène, parce que sa force à elle c’est aussi de conjuguer les époques musicales.
Et ce qui est beau, c’est que certes il y a la lumière et les paillettes, mais qu’en dessous – ce premier album est tout à fait réussi. Il raconte une histoire d’amour, entre mélancolie adolescente et émancipation adulte, sa voix est précieuse. Bref, c’est la plus belle manière de débarquer sur scène.
On écoute le titre « The One » tout bêtement parce que c’est mon préféré.
Visuel © Lost & Found