Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, on fête les 20 ans de l’album « Melody A.M. », par le duo norvégien Röyksopp.
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.
Ce matin, c’est l’anniversaire d’un album qui permet au passage de sauter sur une vague venue de la côte norvégienne : Bergen. Puisqu’on célèbre les 20 ans du premier album de Röyksopp, le fameux Melody A.M.
Röyksopp à l’origine, ce sont deux potes qui ont commencé à 12, 13 ans la musique tout au nord de la norvège, à Tromse, inspirés par les paysages qui les entouraient, par des films fétiches et par la scène locale déjà tournée vers les musiques électroniques, la techno bien intense notamment. Et en 1998 ils décident de déménager à Bergen.
Et c’est une bonne idée parce que c’est là qu’ils vont rencontrer plein d’autres musiciens, et vont participer à créer ce qui a été appelée la Bergen Wave, la vague venue de Bergen, incarnée par le label et le disquaire Tellé.
Un premier album pour le duo, qui va façonner le son « disco boréale »
Ça n’est pas une arnaque de parler de bergen wave, parce que pour le coup, il y a vraiment eu une série d’artistes qui va déferler sur le monde depuis cette petite ville Norvégienne : Kings of Convenience, Bjorn Torske, Annie, Kakkmaddafakka, Sondre Lerche, les CasioKids viennent tous de là.
Ils vont façonner le son de disco boréale, cosmique, mais aussi de la pop très confortable, presque casanière. En fait comme souvent les étiquettes empêchent de distinguer les nuances, et il y en a beaucoup entre ces différents groupes, mais on sait qu’il y a des œuvres fondatrices.
Et le disque Melody A.M. de Röyksopp qui sort en Norvège en mars 2001, il y a 20 ans donc, fait partie de celles-ci. Ça va être un succès fou dans le pays, puis en Angleterre, et finalement à travers le monde. Tout le monde va aimer la sensibilité du groupe, qui est assez spécifique : à la fois expérimentale et en même temps qui est assez classique dans l’écriture, et dans les mélodies. Et puis il y a ce côté boréal, cosmique, qui change aussi. C’est de l’électronique assez nue et pure finalement.
Crédit © pochette de Melody A.M., par Röyksopp