Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, on fête les 21 ans de « Quiet Is New Loud » des norvégiens de Kings of Convenience.
Ce lundi, on célèbre les 21 ans d’un album majeur de la musique norvégienne, un disque dont la douceur et la volonté d’apaisement ne peuvent que nous faire du bien.
Là, nous célébrons le premier album des Kings Of Convenience, et je ne pouvais pas ne pas fêter ça dignement tant j’aime ce disque. En plus, l’histoire de ce groupe se comprend un peu en miroir de celle que j’ai racontée vendredi : eux aussi ont fait partie de ce qu’on a appelé la Bergen Wave, mais ont incarné un autre versant de cette génération de musiciens norvégiens qui ont conquis le monde. Eux, ils ont bouleversé les gens par leur sens de la mélodie, et leur pop extrêmement douce.
Mais reprenons, Kings of Convenience, est un duo formé de Eirik Glambek Boe et Erlend Oye : deux norvégiens devenus copains au lycée en parlant de leur amour pour Pink Floyd et Simon and Garfunkel. Avant de devenir Kings Of Convenience, le groupe s’est d’abord appelé Skog, “forêt“ en norvégien, en hommage au morceau “A Forest“ des Cure. On est au milieu des années 90.
Un premier album entre pop et folk, délicat et apaisant.
Après ça, Erlend Oye emménage à Londres et avec son compère, sous le nouveau nom de Kings of Convenience, ils sortent un premier EP, puis un premier album et deviennent l’incarnation du cool et de la folk scandinave.
Leur esthétique à eux c’est un appel au calme : chaque titre de leurs disques sonne comme une pensée philosophique. C’est vraiment délicat, élégant, artisanal, apaisant. D’ailleurs le premier disque, dont on célèbre les 21 ans cette semaine, s’appelle Quiet Is The New Loud, un appel à la tranquillité plutôt qu’au bruit. Ce qui au début des années 2000 étaient un peu une déclaration d’indépendance.
Certains disent qu’ils sont les Simon & Garfunkel norvégiens, en tout cas pour moi ce sont surtout d’incroyables compositeurs et interprètes. Ce disque est un chef-d’œuvre, je sais que le terme est galvaudé, mais pour celui-ci je crois sincèrement que tout est réussi, accompli, émouvant. Du premier au dernier titre, de la première mélodie à la dernière. C’est délicat, élégant, artisanal, apaisant.
Après ce projet, ils ont sorti 3 autres albums dans les années 2000, puis ils ont disparu. Et ils sont revenus l’an dernier, et dans quelques jours, ils vont donner un concert à Paris. Autant vous dire que j’ai extrêmement hâte. Et j’imagine que parmi celles et ceux qui écoutent, d’autres sont comme moi. Bon anniversaire et voici le morceau “I Don’t Know What I Can Save You From”.
Alors en attendant je vous supra conseille d’écouter leurs albums ils sont tous bien, et pourquoi pas commencer dans l’ordre.
Crédit © Pochette de Quiet Is The New Loud, de Kings of Convenience.