Il y a 8 ans pas du tout jour pour jour sortait le disque « Settle » – premier album de Disclosure – et comme il nous a fait danser tout un été, au moins, et bien fêtons-le.
Disclosure ce sont deux frères anglais, qui se sont mis à la basse et à la batterie avant leurs 10 ans, parce qu’ils sont nés de parents musiciens et qu’ils étaient destinés à le devenir.
Mais l’histoire de Disclosure, elle est aussi charmante parce qu’avant de se trouver ils se sont cherchés – puisque chacun des deux frères s’est intéressé à son propre territoire musical. L’un étudiant la musique classique, l’autre penchant plutôt pour les productions de hip hop à la J Dilla, bidouillant sur des ordinateurs, admirant des producteurs agiles.
Et puis finalement c’est la scène anglaise des années 2010, entre le Uk garage et le post dubstep, qui va les réunir et sceller leur envie de faire de la musique ensemble – à la manière de James Blake, Mount Kimbie, Burial – avec une touche de pop en plus. Au début de 2010, ils mettent en ligne sur Myspace des morceaux, vont en club, essaient de parler à des DJ pour leur demander des conseils et petit à petit se font remarquer. Parce qu’ils ont un sacré sens de ce qui fait danser les gens, et que ce soit pour eux-mêmes ou pour les autres, ils savent produire des hymnes à la danse.
En 2012, c’est leur premier tube qui sera aussi le single de l’album. À Nova quand ce disque-là sort en juin 2013 on se dit tout de suite qu’il va être celui de notre été. Je m’en souviens parce que j’entrais en stage ici – et qu’on était même tous allés au concert à la Cigale, et c’était fou.
En souvenir des débuts de Disclosure et je pense que beaucoup d’entre vous ont un jour été pris par l’effervescence du groupe, on écoute « When a Fire Starts to Burn ».
Visuel © Settle