Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, le premier album de Pink Martini, « Sympathique », fête ses 23 ans cette semaine
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement
Ce matin l’anniversaire d’un disque qui porte bien son nom – l’album Sympathique, de Pink Martini sorti en 1997, qui, j’imagine, va vous rappeler des souvenirs.
Pink Martini c’est un collectif de 12 artistes musiciens de Portland, qui n’ont jamais trop aimé les étiquettes. Par exemple, ils n’ont jamais chanté dans une unique langue, parfois ils choisissent le Français, l’Anglais, l’Arabe, le Croate, le Mandarin, le Roumain, l’Arménien. De la même manière, ils n’ont jamais choisi un seul et unique style musical, selon les morceaux on passe d’un petit swing à une reprise d’un standard latin, s’amuse aussi à improviser sur des mélodies classiques. Bref Pink Martini dès leur début en 1994 se sont démarqués par leur grande liberté.
Et en 1997, ils sortent un morceau qui va être le début d’une aventure complètement inattendue. Ce morceau, si je vous cite les premiers mots, vous allez l’avoir en tête. C’est « Je ne veux pas travailler » qui commence avec ces quelques vers, piochés chez Apollinaire : « Ma Chambre a la forme d’une cage, le soleil passe son bras par la fenêtre »…
Un album plein de surprises, qui va marquer le début du succès du groupe
Et cette chanson, grâce à une pub notamment, va faire le tour du monde. Et va passionner le public français, qui va devenir le premier soutien de Pink Martini, sans doute flatté d’entendre un si joli morceau dans sa langue. Et peut-être aussi parce qu’il y a une Tour Eiffel sur la jaquette…
L’album Sympathique, qui est leur premier disque, va se vendre comme des petits pains, et sur Nova aussi on va les adorer dès le début.
Après ça, ils vont faire des tournées internationales, travailler sur d’autres projets perso et collectifs, mais ne vont jamais retrouver la synergie magique du premier disque, qui est au-delà de son tube est vrai joli album, avec une belle atmosphère, un cachet particulier.
Alors voilà je voulais vous jouer ce matin leur reprise de « Donde Estas Yolanda », classique péruvien, chanté par des orchestres afro-cubains, et repensé en 1997 par Pink Martini.
Visuel © pochette de Je ne veux pas travailler par Pink Martini