Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, les six ans du premier album du trio texan Khruangbin.
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-12h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.
On fête ce matin les six ans du premier album de Khruangbin, trio aux mains d’or, qui depuis le Texas et depuis ce disque liminaire nous fait voyager et voguer vers des territoires imaginaires.
Ce disque, qui sonne comme un mantra, The Universe Smiles Upon You, sort en 2015 de manière assez confidentielle, mais c’est une œuvre qui est pourtant fondamentale au sens où elle pose les bases de ce que sera le son Khruangbin.
Aux origines de ce trio, trois musiciens, fous de funk, qui se sont rencontrés à l’université avec l’envie de voyager virtuellement, en digguant dans des bacs à vinyle pour y découvrir la funk qui a infusé dans le monde entier dans les années 70. Ils aiment le groove laotien, nigérian, brésilien, allemand. Ils chérissent les nappes exotiques, ils pensent en termes de sono mondiale, d’ailleurs le nom vient de là : “Khruangbin”, en thaï, ça veut dire “engin volant”. De ceux qui te font passer d’un continent musical à un autre en un clin d’œil.
Comme eux qui finalement, dès ce premier disque, font ce pas de côté, assez rare en Amérique du Nord, et parviennent à se décentraliser et à faire, depuis le Texas, de la funk qui est tout sauf américaine.
Si vous avez aimé les morceaux que l’on vous a joués d’eux sur nos ondes ces dernières années, je vous recommande chaudement de vous plonger dans ce disque, ne seraient-ce que les noms des morceaux, “Dern Kala”, “Zionsville” ou “Two Fish and an Elephant”, ressemblent à un tableau fantasmé.
Crédit Photo : Pochette de « The Universe Smiles Upon You » de Khruangbin