Vingt-cinq ans pour ce classique parmi les classiques. On n’allait pas louper ça.
Ce matin, on fête l’anniversaire du deuxième album du Wu-Tang Clan, Wu-Tang Forever. Depuis le début des années 90, ce sont les kings du rap new-yorkais. Plus qu’un groupe, le Wu-Tang est un phénomène social. Les fans se revendiquent du crew, et on tague un peu partout dans les lycées de New York des W. Une influence qui a duré puisque je faisais pareil en 2014.
Leur premier album, Enter The Wu-Tang, est un succès incroyable, toujours considéré comme un des plus grands albums de rap et a posé les bases de pas mal de codes du hip hop.
Au moment de la sortie de Wu-Tang Forever, on est en 1997 et le Wu-Tang se reforme. Après quelques années à oeuvrer en solo, distillant des albums ultra cultes comme le Liquid Swords de GZA, sur lequel on retrouve pas mal de membres du Wu-Tang et qui fera beaucoup de bien au collectif.
Après ces aventures, chacun de son côté, le club des 9 décide finalement que l’union fait la force. De ce constat naît un deuxième album : Wu-Tang Forever. 27 titres, et parmi eux pas mal d’indispensables, dont ce Triumph, premier track de l’album, et sur lequel on retrouve un couplet de chaque rappeur du Wu-Tang Clan. Une démonstration de plume et de flow de 6:18.
C’est le couplet d’Inspectah Deck qui fait le plus parler de lui. Considéré par certains comme le plus grand texte de rap de tous les temps (rien que ça). Un morceau de 6 minutes, qui, sans radio edit, est sur toutes les antennes, c’est assez fou. Et ça surprend les membres du Wu-Tang eux-mêmes, qui pourtant n’étaient pas les derniers sur l’égotrip.
Ça en dit long sur la richesse du morceau, l’importance et la patte de chaque membre du crew. Wu-Tang Forever, Forever Wu-Tang. Happy birthday.