Sorti fin septembre 2005, le deuxième album du groupe écossais fête ses 15 ans cette semaine
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.
Aujourd’hui, au programme de notre anniversaire, du rock écossais : celui de Franz Ferdinand, qui en 2004 sort un premier album qui les emmène de Glasgow aux scènes du monde entier.
Mais ce n’est pas ce premier album que l’on fête ce matin, ce matin nous fêtons leur deuxième disque publié un an après, et qui s’appelle lui You Could Have it So Much Better.
Nous sommes en 2005 et le groupe vient d’être validé par le monde entier, notamment par un certain Kanye West qui les a adoubés. À l’époque, les mondes du hip-hop et ceux du rock se croisent relativement rarement, excepté chez certains groupes peu préoccupés par les étiquettes, ou bien lors de featurings un peu extrêmes par exemple entre Jay Z et Linkin Park.
Un disque fédérateur et contrasté
Alors cette reconnaissance dit bien quelque chose : c’est que les Franz Ferdinand plaisent un peu à tout le monde. Aux jeunes, aux anciens du rock, à ceux qui n’ont jamais trop aimé ça, aux Américains, aux Italiens…
Pourtant, en travaillant sur ce deuxième album, Alex Kapranos et sa bande ne se contentent pas de réappliquer les recettes qui ont fait leur premier succès, ils se creusent la tête. Et cela donnera des hymnes de soirées qui se chantent ivres dans des bars poisseux autant que des balades que l’on a envie d’écouter au creux d’une cheminée en automne. C’est là réside toute la force de ce disque, qui est peut-être leur meilleur.
You Could Have it So Much Better a le sens des contrastes, on y entend des musiciens concentrés qui ont envie de faire une belle œuvre, qui s’inscrira dans la lignée de ceux des Kinks, des Who, voire peut être des Beatles.
En vous souhaitant un bel automne.
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