Selon l’humoriste, des expressions comme « Salut les gens » pourraient disparaître.
Elle était en train de roder son nouveau spectacle sur les scènes de Suisse ou de Bretagne, en parlant de violences conjugales ou de chatons en crise, tout en encourageant les filles « à se laisser pousser la moustache » et les garçons « à s’épiler les sourcils ». Exilée à la campagne, la comédienne et humoriste parisienne Laura Domenge, autrice du didactique Merci fallait pas – le sexisme expliqué à ma belle-mère (éditions First, 2019), redoute que le coronavirus ne produise une hécatombe chez certaines tournures de langage très populaires, voire la disparition pure et simple des consonnes.
Contactée par nos soins, l’Académie Française n’a pas souhaité réagir à cette édifiante hypothèse.
Visuel © Motus, animé par Thierry Beccaro (2019).