Lausanne capitale du fun.
La SNCF organisateur de Raves de folie. (PHOTO / FLORIAN DAVID / AFP / FLORIAN DAVID)
Lausanne, capitale du fun, sans nul doute. L’endroit où la fête ne s’arrête jamais, où l’after implique une autre after et où les tympans vrillent… Ou pas tout à fait.
C’est au contraire un constat que dresse Olivier Meylan organisateur de soirée à Lausanne qui déplore « un déficit d’évènements originaux », et a donc tenté d’organiser deux soirées Silent Disco.
Bon on va pas se mentir non plus les soirées Silent Disco ça a déjà un peu perdu de son originalité, (la preuve même la SNCF en organise) et toute personne qui en a déjà fréquenté une (ou alors ces supers espaces sponsorisés qu’on croise sur les festivals), sait que globalement ça ressemble à tout sauf à une vraie fête.
Mais Lausanne a donc décidé d’être encore plus dans le revendication du non-amusement que la SNCF elle-même, et quand Olivier Meylan a proposé d’organiser deux soirées et d’équiper les participants avec des casques sans fil pour qu’ils soient directement reliés, au DJ par le système Bluetooth ça a encore coincé. Et pourtant c’est A priori, un événement silencieux… Mais déjà, c’est trop.
La police du commerce lausannoise a mis son veto à l’aide d’un argument imparable : « Lors de [soirées] silent disco, le bruit provoqué par la clientèle n’est pas négligeable. » Boum, arrête de croire que tu vas kiffer maintenant, t’es fou ou quoi ?
Cette décision fait écho à celle de Salzbourg, où le maire s’était opposé à ces fêtes avec cet hymne à l’éclate que tout Lausannois devrait imprimer dans sa mémoire : « Les jeunes gens restent debout jusqu’à 4 heures du matin ou même plus tard le week-end. L’été, les gens dorment avec leur fenêtre ouverte et le bruit – même d’une silent disco – les réveille. »
24H PARTY PEOPLE. Une pensée pour nos suisses.
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