La nature, le plus grand laboratoire du monde
Tech Paf, c’est une émission d’exploration du futur que le monde de la tech nous promet. Chaque semaine Marie Misset aborde une mutation en cours, en vous donnant des nouvelles de la Silicon Valley et discutent avec les porteurs de projets français investis dans ces changements.
Cette semaine, on parle de BIOMIMÉTISME.
Depuis plusieurs milliards d’années, la nature apparaît comme un gigantesque laboratoire, qui a eu le temps d’expérimenter, de tenter, de se tromper… En tout cas, elle est une source d’inspiration sans fin ; le biomimétisme correspond à un mouvement, celui d’ériger des passerelle entre ceux qui construisent le monde, et les scientifiques qui étudient la nature. Le biomimétisme établit aussi des méthodes et des protocoles d’échanges entre les disciplines.
Voici un exemple concret : en étudiant des plantes comme l’eucalyptus ou l’acacia, capables de survivre dans des environnements très secs, des chercheurs et ingénieurs ont été capables de fabriquer d’immenses filets, captant par condensation les fines gouttes du brouillard d’Atacama au Chili. Ces filets sont des attrapes-brouillards ; ils ont depuis été installés dans plusieurs endroits dans le monde, et ont sauvé quatre villages du sud-ouest marocain en fournissant 6300 litres d’eau par jour.
Marie Misset reçoit Agnès Guillot, auteure de L’or vert : quand les plantes inspirent l’innovation, Sidney Rostan, co-fondateur de Bioxegy, start-up d’implantation du biomimétisme en entreprise, et Daniel Rodary, membre fondateur de l’association Biomimicry, qui développe des projets de biomimétisme et est coordinateur du projet Arbres Sauveurs depuis 2011.
Visuel © Wikipédia