La Grande-Bretagne aurait dû quitter l’Union Européenne le 29 mars dernier. Finalement, l’échéance du Brexit a été à nouveau repoussée, à tel point qu’on se demande s’il ne va pas être tout simplement annulé. Après presque trois ans de tergiversations, c’est à n’y plus rien comprendre, d’ailleurs personne n’y comprend plus rien, surtout en termes administratifs. Ce weekend, on apprenait par exemple que des passeports ne portant plus la mention « Union européenne » avaient d’ores et déjà été mis en circulation.
Le débat politique est complètement saturé. On a retourné la problématique dans tous les sens : partir, rester, rester pour mieux partir et inversement. En réalité, le seul domaine dans lequel on trouve un espace de discussion ces temps-ci semble être le monde de l’art. Domaine qui n’est pourtant pas moins concerné par le Brexit, car même si la culture a été globalement absente (comme d’hab) des discussions politiques, les industries créatives seront tout autant impactées que les autres par toutes ces histoires de douanes et de taxes.