« Daydreaming » décrit des atmosphères, celle de l’Angleterre de la rude Margaret Thatcher, celle d’une jeunesse qui s’enfonce et se défonce dans les houses party et les raves sauvages.
Toutes les semaines, dans Néo Géo, on vous raconte l’histoire d’un classique de la sono mondiale. C’est le Classico de Néo Géo, signé aujourd’hui par Véronique Mortaigne.
Le 8 avril 1991, paraît Blue Lines, premier album d’un drôle de groupe dénommé Massive Attack. Septième d’une série de neufs morceaux, « Daydreaming » plante un style et nous plonge dans l’archéologie du groupe. Nous sommes à Bristol, ville portuaire de l’Ouest du Royaume-Uni, grosse communauté jamaïcaine, ancienne plaque tournante de l’esclavage et toujours marquée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. « Daydreaming » décrit des atmosphères, celle de l’Angleterre de la rude Margaret Thatcher, celle d’une jeunesse qui s’enfonce et se défonce dans les houses party et les raves sauvages.
Le Néo Géo du dimanche 7 avril, en podcast.
Visuel (c) Getty Images / Jean Baptiste Lacroix