Histoire de leur tenir compagnie.
À elle seule, la Chine représente un quart de la population senior mondiale. Le gouvernement chinois encourage donc les entreprises à avoir recours aux intelligences artificielles et aux robots pour leur tenir compagnie.
Il n’est pas question de prodiguer des soins, mais simplement de stimuler les personnes âgées et de leur offrir une présence -même si elle n’est pas humaine. Les robots ont d’ailleurs des apparences et des tailles d’enfants, des formes rondes, des couleurs pastel et de petits antennes qui clignotent. De quoi rassurer les plus réfractaires.
Mais au delà de leur adorable apparence, on n’en est encore qu’au stade des prototypes. Difficile de tenir une conversation, ou d’utiliser un robot quand on a dépassé les soixante ans et plus forcément toute sa motricité.
Dans le centre d’aide sociale de la ville de Hangzhou, dans lequel s’est rendu Quartz, dix robots ont été intégrés à l’équipe pour tester la réceptivité des séniors. Si certains insistent sur le fait qu’une présence robotique ne remplace pas un humain, ni les chants, ni les acrobaties d’une enfant, d’autres déclarent qu’ils aimeraient vivre au quotidien avec un robot dans leur chambre, pour leur tenir compagnie. Pékin espère d’ailleurs faire rentrer cette pratique dans les moeurs. Le reportage est disponible en intégralité ici.
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