Le meilleur de la nouvelle internationale !
Nous voici cette semaine à 10h de décalage horaire de la France, à 9000 kilomètres, sur la côte ouest des Etats-Unis. Los Angeles, ses immenses freeways (le nom donné aux autoroutes aériennes), ses embouteillages, ses artistes en recherche de lumière et ses quartiers aux noms évocateurs, d’Hollywood à Bel-Air en passant par Mulholland drive et Malibu. A première vue, une ville compliquée à appréhender ; mais nous allons vite nous rendre compte que c’est aussi la ville où il fait toujours beau, où les gens sont cool, mangent sainement et font du sport, dans un cadre verdoyant, calme et tranquille.
Pour nous guider toute la semaine, l’auteur et journaliste Yann Perreau, auteur de California Dreaming, des portraits d’immigrés venus vivre, avec plus ou moins de succès, le rêve américain à L.A. Tous les jours, il a pu nous présenter, dans les moindres recoins, cette ville qui séduit de plus en plus de Français.
Embouteillages et freeways
Commencez par louer une voiture (si vous avez plus de 21 ans), car la ville est inaccessible à pied – sinon attendez-vous à être arrêtés par des automobilistes surpris de vous voir choisir la marche. Oubliez aussi les bus, leurs horaires et trajets varient constamment.
Une fois motorisé, préparez-vous à passer en quelques minutes de parcs verdoyants où se promènent des coyotes aux expressways, highways et freeways – autant de manière de qualifier les routes, selon leur fonction. Et préparez-vous à vivre dans vos voitures, à y manger, à vous y habiller, à y passer tous vos coups de fils, parce que les embouteillages sont monstrueux. Temps moyen passé dans une voiture par jour : deux heures !
Et maintenant, où aller ? Le quartier qui bouge le plus, actuellement, c’est le centre-ville (Downtown LA) ; West Hollywood si vous cherchez le quartier gay ; Venice Beach pour les canaux et la plage. Des quartiers qui évoluent très rapidement, comme nous l’a expliqué Ludivine Grétéré, française expatriée là-bas.
L’écrivain Philippe Besson nous a également raconté son histoire d’amour avec L.A.
Le rêve américain ?
Los Angeles, on s’y installe souvent pour vivre son rêve : percer dans le milieu du cinéma à Hollywood et pouvoir aller boire du champagne au Château-Marmont ; vivre de sa musique, comme DJ, producteur, compositeur. Cette semaine, Mathieu Schreyer, animateur sur la radio KCRW et Charles Chémery, brillant musicien, nous ont raconté leur parcours.
Mais beaucoup voient leur rêve se diluer dans la réalité, et deviennent serveurs en attendant. Mais pour le fondateur des Breakfast in America, à Paris, Craig Carlson, du cinéma à la restauration, il n’y a qu’un pas. Il nous a fait goûter des bagels cream cheese et des pancakes aux myrtilles.
Cécile Delarue, elle, a profité de son émigration à Los Angeles pour lancer sa chaîne YouTube autour de la nourriture française – en mode « french and parfait« .
Emeutes et mixité relative
Watts, Compton : des quartiers du Sud de L.A. réputés comme des quartiers pauvres, principalement habités par des « latinos » et des « blacks », dans lesquels certains habitants de Los Angeles n’osent jamais se rendre. Surtout depuis les émeutes de 1965 et celles de 1992, qui ont notamment inspirées D.Dre.
Rien à voir, mais en parlant de moment traumatisant, le tueur en série Charles Manson nous a écrit une lettre. Où il nous appelle « poulettes ».
Ca y est, vous êtes parés pour partir ?
> Pour découvrir encore davantage d’adresses, le dernier numéro (le 3e) de M.P.A, Merci pour l’adresse.
> Ne manquez pas l’immense disquaire Amoeba – qui a récemment décidé d’ouvrir un dispensaire pour vendre de la marijuana à côté des disques.
> Les chroniques de Capucine Chevalier sur Cheekmagazine.fr
> Et petit conseil si vous espérez pécho : à la 1ère date, c’est toujours l’homme qui invite (qui paie l’addition, s’entend) ; il ne faut pas que vous parliez plus de 5 minutes avec un homme marié (même si vous êtes une femme mariée, on ne sait jamais hein) ; on n’embrasse pas l’élu(e) avant le troisième rendez-vous. Et sinon, si vous vous promenez avec de l’alcool, on le planque dans un sac en plastique, pour éviter de finir sa soirée au poste de police: boire de l’alcool sur la voie publique est strictement interdit.
La semaine prochaine, on part en Islande ! Remarques et suggestions, conseils et avis > contactez-moi via Twitter ou sur nos mails elodie@radionova.com / thierry.paret@radionova.com / camille@radionova.com