Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Selense » de The Cavemen.
À l’heure où l’afrobeats de Burna Boy, Wizkid ou encore Tiwa Savage fait vibrer le monde, où Lagos bouillonne d’artistes, de musiques et de créativité, où la plus grande mégalopole d’Afrique devient progressivement l’une des capitales mondiales de la musique, sur Nova, on vous fait découvrir The Cavemen.
The Cavemen, les “hommes des cavernes” en français, c’est un duo nigérian de Lagos, formé du bassiste Okorie Kingsley, et du batteur Benjamin James et fondé en 2020. Un peu plus d’un an après leur premier album Roots, on peut écouter depuis octobre leur nouvel opus, Love and Highlife, sorti fin octobre, et son single, “Selense” (sorti en juillet).
Et eux, ils ne jouent pas d’afrobeats (enfin pas vraiment…), mais plutôt une version contemporaine du Highlife, un genre de musique profondément politique né au Ghana et devenu dans les années 1960 le Igbo Highlife au Nigéria. Concrètement, le son highlife est une forme de jazz très rythmée, remplie de guitares, de percussions, de cuivres, de chants… Le genre est à l’origine de la makossa de Manu Dibango ou de l’afrobeat de Fela Kuti. Et le highlife des Cavemen sonne moderne, sensuel, doux mais terriblement dansant. Et du coup, aujourd’hui, on danse dessus.