Et on peut l’écouter !
Dans les années 50, à Ougarit, en Syrie, des archéologues français découvrent des tablettes d’argile, au milieu des ruines de ce qui était la bibliothèque du Palais Royal. Elles datent de 1400 ans avant Jésus-Christ.
Gravés sur ces tablettes, ces signes renvoient en réalité à une chanson. Si depuis quelques années, on connait la traduction des paroles, visiblement écrites pour la femme du Dieu de la Lune, Nikka, la mélodie demeurait un mystère.
Une chercheuse californienne, qui, depuis quinze ans, analyse minutieusement ces tablettes, a réussi à convertir ces signes en son. Et pour l’écouter, rassurez-vous, pas besoin de la platine la plus vieille du monde : c’est disponible sur YouTube. Et c’est à lire plus en profondeur sur Trax.
Tous les jours, Morane Aubert fait son Journal le plus cool du monde dans Super Nova, le programme de Marie Bonnisseau (lundi au vendredi, 17h-19h).
Visuel © Partition du morceau