Cette semaine, Bernard Zekri reçoit l’un des plus célèbres galleristes français, Kamel Mennour.
Depuis plus de 20 ans, Kamel Mennour est devenu l’un des piliers de l’art contemporain français et concourt à faire de Paris une capitale en la matière. C’est une véritable success story à l’américaine que le galeriste a rencontré, et les nombreux artistes qu’il représente en témoignent : Larry Clark, Martin Parr, Daniel Buren, Anish Kapoor, Claude Levêque… pour n’en citer que quelques uns. Au micro de Bernard Zekri, il revient sur les grands défis qui ont frappé l’art contemporain, à l’instar de la crise du covid19 qui a donné lieu à de multiples annulations d’événements majeurs et internationaux (la foire de Bâle, qui a lieu aux alentours du 20 juin). « Il faut tout réapprendre » confie Kamel Mennour, y compris parce que les galeries ont du entièrement repenser leur offre digitale en développant des expositions virtuelles. Si ces initiatives ont eu le mérite de s’adapter à la pandémie, elles demeurent toutefois relativement étranges, dans le sens où l’art est avant tout sensitif, et nous fait ressentir des choses. Kamel Mennour revient aussi sur la place prépondérante qu’occupe désormais Paris dans le paysage de l’art contemporain : il y a deux décennies, la capitale française faisait figure de véritable outsider. Mais grâce aux musées privés et publics, qui ont redynamisé la scène parisienne, Paris apparaît aujourd’hui comme une ville de création, à défaut d’être une éternelle ville musée.
Visuel © Getty Images, Bertrand Rindoff Petroff