Édité en 2003, « Fingers Crossed », nous transporte dans les souvenirs de notre enfance.
Non, nous n’avons pas affaire à un collectif de diplômé d’une faculté d’architecture finlandaise, le nom du groupe Architecture In Helsinki pourrait vous induire en erreur, mais il s’agit bien d’un collectif australien formé à l’aube des années 2000.
Sur le chantier de ce groupe, on trouve Gus Franklin, Jamie Mildren, Sam Perry, Kellie Sutherland et Cameron Bird qui au passage a aussi trouvé le nom de la bande en assemblant des mots découpé dans le journal, une démarche qui peut faire penser à un atelier d’éveil dédié au collage, pas surprenant quand on écoute leur musique tout aussi ludique.
Ces batisseurs australiens fondent donc ce projet de pop Indépendante avec l’ambition de jouer leur musique dans des bars, et le reste, on verra plus tard. Leur premier album, Fingers Crossed (On croise les doigts), sorti en 2003, inscrit directement le groupe dans la liste des projets australiens à suivre. Leur point fort est une exploitation presque naïve des synthétiseurs, qui dans leurs mains se transforment en machine à fabriquer des mondes. À l’écoute, on imagine des petits êtres vivants animés par l’insouciance d’explorer leur univers.
Dans ce premier projet, on ressent une forme de créativité enfantine, ces architectes prennent le temps d’examiner les souvenirs de leurs jeunesses, pliés en quatre et rangés dans un coin de leurs esprits de grands enfants. Prenons le temps de l’apprécier, en croisant les doigts, et en espérant que d’autre groupe aussi unique que les Architecture In Helsinki apporterons leur pierre à cet édifice qu’est la musique.