30 bougies pour le premier EP de The Verve, ce groupe que vous connaissez peut être comme ceux qui ont signé le morceau “Bittersweet Symphony”, leur plus grand succès qui a mis de l’ombre sur le reste.
À leurs débuts, The Verve s’appelait simplement Verve. C’était une bande de jeunes de Wigan en Angleterre qui n’avaient pas encore fini les études et se demandaient probablement de quoi leur avenir serait fait. Ils sont 5, ils s’entendent bien, et leurs jam-sessions prolongées aboutissent sur des morceaux libres, qui ont comme point de départ le rock.
Leur tout premier concert était organisé pour les 18 ans d’un ami à eux, dans un pub, comme le font des milliers de groupes anglais qui débutent. Sauf que les Verve, à la différence de tous ces groupes qui essaient d’émerger, sortent un premier Ep, VERVE, seulement 2 ans après leurs débuts. Ils se bâtissent une réputation d’excellents musiciens lives, avec des concerts complètement fous où ils poussent l’aspect psychédélique de leur musique au maximum… mais l’engouement pour leur disque est bien plus mesuré.
On dit de leurs paroles qu’elles sont trop perchés, que leur chanteur Richard est très bizarre (il est même surnommé mad richard), et qu’ils n’arrivent pas à recréer toute la puissance de leurs jams en disque. À la réécoute 30 ans plus tard, forcé de constater que le premier disque de The Verve renferme des bonnes balles psychédéliques capables de nous ouvrir le troisième œil dans le brouillard, pour qu’on y voit plus clair.