La philosophie So Foot injectée dans un mag de société.
Et si ce qui distinguait vraiment était la différence de traitement… Dans une presse qui tourne en rond et n’a de cesse de recycler les mêmes sujets entre eux, la question qui paraît donc légitime est de se distinguer dans la façon d’aborder, d’angler ces mêmes sujets. C’était le pari de So Foot, parler de foot en évacuant tous les clichés que le fait d’aimer ce sport implique. Les thèmes sont les mêmes, les protagonistes sont les mêmes, mais la dimension narrative, la profondeur des papiers lui confère une toute autre valeur.
Cette intelligence du traitement, le groupe So Press a décidé maintenant de l’associer à un genre qui est un monument de l’histoire de la presse : le magazine de société, avec toute l’ampleur que le mot implique. Society est né, avec ses sujets traités avec le décalage et la justesse attendus… Et il est désormais en kiosque.
Et voilà ce qu’on trouve au sommaire de ce premier numéro.
De grandes interviews:
– François Fillon tombe la veste et enlève ses pompes
– Le réalisateur Abderrahmane Sissako s’explique après les César et les polémiques
Des enquêtes:
– Tinder, règlements de comptes chez les marchands d’amour
– Victoria Beckham, comment la starlette est devenue la papesse de la mode
– Silk Road ou l’histoire secrète du eBay de la drogue
De grands reportages:
– Sur la mer des Caraïbes, à bord de la plus grande croisière heavy metal du monde
– My Way Killings ou les meutres en série d’amateurs de karaoké à Manille