10 ans déjà.
Pour une génération entière de mélomanes et de techno-heads parisiens, lorsque l’on évoque ces quatre lettres – P U L P -, il se passe quelque chose de l’ordre du mystique. Un voile passe dans leurs yeux, et les mots se cherchent pour réussir à décrire l’ambiance particulière de ce club du boulevard Poissonnière. Terre légendaire des soirées Kill The DJ. Il s’est passé entre ces murs quelque chose qui va au-delà de la soirée.
C’était un espace créatif par la fête. Un espace de liberté et de tolérance rare aussi. Pour ceux qui n’ont jamais eu la chance de se retrouver à suer entre ces quatre murs suintants, il y a ce reportage de Numa Grenan réalisé pour Radio Nova il y a de cela 10 ans, alors que le club fermait définitivement ses portes.
Le Pulp est mort, vive le Pulp.
Visuel : (c) DR